Sur l’échine du monde J’ai laissé ma peau Sur les côtes d’azur J’ai baigné en ton eau De la prunelle diluée Dans un horizon trouble Sous le flou myope D’une lentille à double foyer J’essaie de lire Un alphabet mêlé De mots impossibles Qu’aucune langue Ne peut parler On est seul.
Archives de l’auteur : quelqu'un
Marché conclu
J’ai un feeling d’usagé, comme un lainage du club monace que t’adore mais qui fait plus. Celui qui, une fois décroché du ceintre, perds déjà la moitié de sa valeur. Parce que le simple fait de toucher ma peau l’aurait terni. Une décroissance proportionnelle à la durée d’utilisation, celle que même la plus rutilante desLire la suite « Marché conclu »
Here we go
Standing in a space Where only my thoughts echo Where I’m the only one To know Flipping, scrolling Mainly eye balling The party where I wasn’t The pictures I didn’t take Je suis aussi vide que son contenu Un coup de vent qui siffle Douce mélodie insipide De sentiments [blank], encore. Terre rouge et sècheLire la suite « Here we go »
Sans nom
And in the meantime, I’m lurking in the dark, waiting for the glimpse of a body to hold, someone to get close to. someone to feel.
Hélium
J’ai le coeur gonflé d’hélium Qui me squeeze les cordes vocales Qui s’échappe en ultrason À grand coup de diaphragme J’ai la tête qui martelle Bam contre un mur Qui essaie avec piètre mesure De détruire mon armature
Poussières
Une miette de pain. Tombée dans l’oubli. Après une chute involontaire, une dont il est impossible de se relever. Corps du produit mère, détaché du vaisseau principal. N’était-il pas famille, il y a de cela quelques secondes? Dans son entité, on la considère et la désire. Une pièce hallechante, un goûter convoité. Fraîchement sortie duLire la suite « Poussières »
Ascendant verseau
Des espoirs couchés sur de l’intangible Un réel post-moderne Achalandé par un retargetting Non ciblé J’atteinds la cible en plein coeur Pour attendre le transplant Dans un corridor oublié Sous le néon faiblissant Entracte La pause qui fend l’air Comme celle avant d’enlever un plaster Anticipation péjorative Attentes circulaires Acte 2 scène 01 Case départ
mardi am
J’suis assis dans une salle d’attente. Un lieu banal qui est le plus générique au monde. Des chaises alignées, des couleurs monotones. Faudrait pas trop avoir de joie, quand t’attends la maladie. numéro six number six On respire tous le même air pendant des heures. On s’écoute tousser, on se scrute le fond de laLire la suite « mardi am »
vendredi
Et il avance, le bétail. la notification au cou, maquillé des heures manquantes. une organisation sans berger, un banc de poisson-chat. Inutile, la gueule ouverte, rêvant d’océan, pris dans une marre à gluten.
vent
J’veux un changement vanille. Le genre de changement qui ne fait ni vagues ni tourments. Celui que la masse avale comme une Tylenol, celles avec la carapace rouge qui goûte les cerises. Un changement générique qui n’affecte personne de prime abord, mais quoi fait un 360 en fin d’année. Un effet papillon nouveau genre. Ou,Lire la suite « vent »
café
« Court mais sucré »« Allongé, noir » Tant que ça dure. Tant que ça « kick in ». J’ai le vent d’automne qui souffre mes envies et balai la canicule, un sommeil trouble habrillé d’une voie lactée qui brille trop fort, si loin. J’passerais des journées à me perdre dans ce marron qui hypnotise. Défiant les règles et les possibles, sachantLire la suite « café »
cirque
Retour sur un allé simple, Un cul-de-sac qui frappe, sans prévenir.J’ai pris un détour, la route scénique, mais j’me ramasse dans la brousse.J’avance malgré la panne sèche, Je carbure aux restes de cafés,Dissouts dans un tourbillon d’émotions trop lourdes pour être pesées. Jongler.
1500
J’ai la rage de sucre. Celle qui te prend en début pm, qui se mélange bien avec l’amertume d’un espresso. Celle dont on pensait avoir pris le dessus. Tête première. S’engouffrer dans les rayons, miroitant les options.Ciblage prédéterminé.Focus sur une seule variété.En manger jusqu’à l’overdoseSe remplir la jauge pour être platine. Luminescent. Planer. Tomber.Se morfondre d’avoir mangé le panneauLire la suite « 1500 »
festif
And I am empty of all emotions,A void of nothing,opening up wherever you want me to. Not there enough,but present so you can feel it, taste it, drown into it. Just enough so you can claim that you were hurt,so that my everyday would be filled with doubts and remorses. What ifs and so whats. I’mLire la suite « festif »
can you feel
And at the end of the nightI feel aloneIt’s so sadHow life goes on Can’t believe what I heardCan’t believe how I feltIs this the way its supposeTo happen So meanSo cruel So deepSo easy It’s like what’s ever beenWhat I thought happened Just disappeared Or was it even real At first
trattoria
Des plans échafaudés en soustractionUne discussion sur le neutre30 minutes d’effervescenceFlat lining ’til there’s bread Des faits s’additionnent Meurent avant d’avoir quitté les lèvresSe déposant en apesanteurDans un cendrier de plastique noir
alright
Et je suis là, tourbillonnant dans un univers où ma place n’est que temporaire. Latent. Je regarde et constate, tente d’y faire une marque.En vain. C’est étrange de comprendre qu’on est à partqu’on essaie de s’ouvrir mais que personne n’écoute.Tenter de crierdans un echo J’ai les larmes aux yeux devant tant de moments qui me sont lointains Qu’est-ceLire la suite « alright »
Méandres solitaires
Dans un dédale à coeur ouvertHémorragie trentenaire Face au solitaire Je perds la main. Ca sent l’Hermèspuis ça me joue en d’dans
domino
Et sous les étincelles Pendues en lierresRechauffant la balance de mes bluesJe suis festif af Mon coeur est froid pis même les sex and the city m’font plus rien. J’ai les yeux qui piquent et le facebook count à 0. Tout ce que j’aime, je brise.(Merci Charlotte) Je me sens seul.Abandonné Exilé.Même pas considéré.
18 décembre
Et c’est dans un tournoiementque je t’ai revu.Dans des pas un peu flousAvec mon corps malhabileet mes mots qui ramollissent. Ces m(aux)ts qui tombenten cascade contre mes jouesparce que malgré l’incandescence des festivitésj’ai le frisson facile. Une secousse en dessous de mes 10 épaisseurs I guess que j’ai enlevé la couche de trop.Une des mille qui n’avaitLire la suite « 18 décembre »
seul
Seul. 4 lettres, un point. Entouré de silence, qu’un seul mot. Seul. L’est-on vraiment.N’est-ce qu’un sentimentpartagé ? Encenser la solitudeComme seule amieCe souffle froidL’unique bonne nuit Si la solitude est tout début et toute finalité,pourquoi s’acharner à se compléter,si ce n’est que nous sommes tousnés divisés. Incomplets et presque vides, dotés d’une quête impossibleque même le plus preuxLire la suite « seul »
persona
Et de ce vent qui souffle sur les tempêtes de mon esprit, je ne trouve repère que dans les bribes de textes. Un pixel de réconfort qui m’attend, comme un champs de mine qui attend un soulon insoucieux. L’inconscience d’un égoïsme destructif. Une toxicité mollusque.
awakening
This is the morning where i let you goBecause sometimes you just knowBy the light reflecting on the melting snowAll I see is yesterday throughout the window There ain’t no plans or mechanismIt’s just happening, out of the blueSomething drifted in ou mannerisms Something drifted, it’s true. This is the morning where,Out of all my nightmares, ThisLire la suite « awakening »
Et sur mon corps
Y’a plus rien à extirperPlus rien de ce que tu m’as donné. And on order to start living I stopped showing.
Rut
Sous la lueur d’un continent qui brûleLes satanistes dansent Se laissant bercer par les grondements techtoniques d’une fin latente. Inconscients des intempéries et de la crue montante. Continental humideTenu d’Adam obligeLa pomme est pourrieOn ne chante pas,On crie. On se râcle la gorge, se bombe le torse. Dénudés. Le rut est entâmé.Un parade nuptiale sans finalitéCar l’appétitLire la suite « Rut »