Poussières

Une miette de pain. Tombée dans l’oubli. Après une chute involontaire, une dont il est impossible de se relever. Corps du produit mère, détaché du vaisseau principal. N’était-il pas famille, il y a de cela quelques secondes? Dans son entité, on la considère et la désire. Une pièce hallechante, un goûter convoité. Fraîchement sortie duLire la suite « Poussières »

Ascendant verseau

Des espoirs couchés sur de l’intangible Un réel post-moderne Achalandé par un retargetting Non ciblé J’atteinds la cible en plein coeur Pour attendre le transplant Dans un corridor oublié Sous le néon faiblissant Entracte La pause qui fend l’air Comme celle avant d’enlever un plaster Anticipation péjorative Attentes circulaires Acte 2 scène 01 Case départ

cirque

Retour sur un allé simple, Un cul-de-sac qui frappe, sans prévenir.J’ai pris un détour, la route scénique, mais j’me ramasse dans la brousse.J’avance malgré la panne sèche, Je carbure aux restes de cafés,Dissouts dans un tourbillon d’émotions trop lourdes pour être pesées.  Jongler.

1500

J’ai la rage de sucre. Celle qui te prend en début pm, qui se mélange bien avec l’amertume d’un espresso. Celle dont on pensait avoir pris le dessus. Tête première. S’engouffrer dans les rayons, miroitant les options.Ciblage prédéterminé.Focus sur une seule variété.En manger jusqu’à l’overdoseSe remplir la jauge pour être platine. Luminescent. Planer. Tomber.Se morfondre d’avoir mangé le panneauLire la suite « 1500 »

alright

Et je suis là, tourbillonnant dans un univers où ma place n’est que temporaire. Latent. Je regarde et constate, tente d’y faire une marque.En vain. C’est étrange de comprendre qu’on est à partqu’on essaie de s’ouvrir mais que personne n’écoute.Tenter de crierdans un echo J’ai les larmes aux yeux devant tant de moments qui me sont lointains Qu’est-ceLire la suite « alright »

domino

Et sous les étincelles Pendues en lierresRechauffant la balance de mes bluesJe suis festif af Mon coeur est froid pis même les sex and the city m’font plus rien. J’ai les yeux qui piquent et le facebook count à 0.  Tout ce que j’aime, je brise.(Merci Charlotte) Je me sens seul.Abandonné Exilé.Même pas considéré.

18 décembre

Et c’est dans un tournoiementque je t’ai revu.Dans des pas un peu flousAvec mon corps malhabileet mes mots qui ramollissent. Ces m(aux)ts qui tombenten cascade contre mes jouesparce que malgré l’incandescence des festivitésj’ai le frisson facile. Une secousse en dessous de mes 10 épaisseurs I guess que j’ai enlevé la couche de trop.Une des mille qui n’avaitLire la suite « 18 décembre »

seul

Seul. 4 lettres, un point. Entouré de silence, qu’un seul mot. Seul. L’est-on vraiment.N’est-ce qu’un sentimentpartagé ?  Encenser la solitudeComme seule amieCe souffle froidL’unique bonne nuit Si la solitude est tout début et toute finalité,pourquoi s’acharner à se compléter,si ce n’est que nous sommes tousnés divisés.  Incomplets et presque vides, dotés d’une quête impossibleque même le plus preuxLire la suite « seul »

Rut

Sous la lueur d’un continent qui brûleLes satanistes dansent Se laissant bercer par les grondements techtoniques d’une fin latente. Inconscients des intempéries et de la crue montante.  Continental humideTenu d’Adam obligeLa pomme est pourrieOn ne chante pas,On crie. On se râcle la gorge, se bombe le torse. Dénudés. Le rut est entâmé.Un parade nuptiale sans finalitéCar l’appétitLire la suite « Rut »